Le secteur du BTP a connu une année 2023 fortement impactée par l’inflation et la hausse des taux. Cela annonce une année 2024 très compliquée du fait d’un ralentissement des commandes et d’un manque de main d’œuvre qualifiée.
A l’échelle nationale, une année 2023 qui va finir dans le rouge pour le BTP
Construction de logements en panne, essoufflement de la rénovation, chute des transactions dans l’ancien, au vu des résultats trimestriels publiés en juillet par la Fédération française du bâtiment (FFB), l’exercice 2023 devrait terminer dans le rouge.
Sur les cinq premiers mois de 2023, le nombre de permis de construire s’est effondré de 30 %. Les mises en chantier ont chuté de 17,2 %, à seulement 308 000 logements commencés (en rythme annuel), soit le niveau de 1990. Quant aux ventes en diffus des constructeurs de maisons individuelles, elles se sont affalées de 36,2 % en glissement annuel, après la chute de 30,9 % en 2022.
De nombreux facteurs qui impactent négativement la situation
L’inflation continue sur les coûts de construction et les prix du foncier cumulée à l’affaiblissement des dispositifs de soutien à l’accession et à la hausse rapide des taux d’intérêt pénalise fortement la construction de logement neuf.
L’activité de Rénovation / Entretien permet de limiter les dégâts mais commence à s’essouffler sur cette seconde moitié de l’année 2023.
Une année 2024 qui s’annonce compliquée pour le BTP
Sur le premier semestre 2023, les entreprises vendéennes du bâtiment ont réussi à maintenir un bon niveau d’activité grâce aux contrats signés en 2021 et 2022.
Néanmoins, l’année 2024 s’annonce relativement compliquée du fait d’un fort ralentissement de la demande de logement neufs par les acteurs privés, couplé à manque de main d’œuvre qualifiée. Seuls points positifs, la commande publique restera bien présente tout comme la construction de bâtiments professionnels qui se maintiendra à un niveau satisfaisant.