Les rémunérations périphériques sont des rémunérations complémentaires au salaire principal. Elles peuvent prendre des formes diverses.
Pourquoi mettre en place des rémunérations périphériques ?
Ces différentes rétributions aident les employeurs à fidéliser et à motiver leurs équipes, sans avoir à passer par une augmentation du salaire. L’entreprise se place dans un schéma « gagnant-gagnant » puisque les salariés bénéficient de plus de pouvoir d’achat et l’entreprise gagne en motivation et donc en productivité.
Rémunérations périphériques : les chèques vacances, culture et titres-restaurant
- Chèques vacances : L’employeur prend à sa charge entre 50 à 80 % de leur valeur. Cette participation est exonérée de contributions sociales, pour les entreprises de moins de 50 salariés, dans la limite de 490 € par an. Pour le salarié, la participation de l’employeur est exonérée d’impôt, dans la limite d’un Smic brut mensuel.
- Chèques culture : Ils permettent aux salariés d’acheter des biens ou prestations à caractère culturel (livres, concerts, musées…). Simple d’utilisation, le chèque culture n’est ni plafonné en montant, ni assujetti à contributions sociales. Il est également exonéré d’impôt pour le salarié qui le perçoit.
- Titres-restaurant : L’employeur prend à sa charge 50 à 60 % de leur valeur. Cette participation est exonérée de contributions sociales dans la limite de 6,5 € depuis le 1er janvier 2023.
L’épargne salariale fait également partie des rémunérations périphériques
Les aides aux transports
Le coût du transport est un critère pour le salarié dans le choix de son entreprise. Les employeurs ont à leur disposition différentes mesures permettant de réduire ce coût.
- Forfait mobilité durable (FMD) : Il vise à encourager la mobilité durable en versant une subvention aux salariés qui optent pour l’utilisation de transports écologiques (vélo, marche, transports publics, covoiturage, voitures électriques…). L’employeur bénéficie d’une exonération de contributions sociales dans la limite de 700 € par an et par salarié. Ce dernier est, quant à lui, exonéré d’impôt sur le revenu dans cette même limite.
- Prise en charge des frais d’abonnement aux transports publics : Elle est au minimum de 50 % du montant de l’abonnement, mais l’employeur peut décider d’une prise en charge plus élevée. Elle est exonérée de contributions sociales jusqu’à 75 % en 2023.
- Prime transport : Elle consiste, pour l’entreprise, à prendre en charge les frais de carburant jusqu’à 400 €, par an et par salarié, et est exonérée de contributions sociales, si elle respecte cette limite.
Les avantages en nature sont aussi très appréciés par les salariés
Voici quelques exemples d’avantages en nature :
- Octroi d’un véhicule de fonction ou d’un logement
- Installation d’une salle de gym ou de détente
- Promotion sur les productions de l’entreprise
- Espace de restauration, crèche, conciergerie…
Les conseillers spécialisés de Cerfrance – Article issu de la revue « Gérer pour gagner »
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