En 2025, plusieurs évolutions réglementaires impactent les employeurs, notamment concernant l’aide à l’apprentissage et la prolongation du Contrat de Sécurisation Professionnelle (CSP).
Modification de l’aide à l’apprentissage
Les pouvoirs publics étant soucieux de soutenir l’alternance et la formation professionnelle, l’aide financière versée aux entreprises embauchant des apprentis est maintenue en 2025.
Néanmoins, selon une communication du ministère du Travail, cette aide devrait faire l’objet de modifications.
- Pour les entreprises de -250 salariés, le montant de l’aide versée la première année serait abaissée à 5 000 € (6 000 € actuellement) pour le recrutement d’un apprenti préparant un diplôme jusqu’au niveau BAC.
- Les entreprises de +250 salariés seraient de nouveau éligibles à cette aide mais pour un montant limité à 2 000 €.
À noter que lors de l’enregistrement des contrats d’apprentissage, de plus en plus d’OPCO exigent désormais que le DUERP de l’entreprise soit transmis pour bénéficier de l’aide.
Pour en savoir plus sur le DUERP, c’est par ici ►
Le CSP prolongé
Dans le cadre d’un licenciement pour motif économique, l’employeur a l’obligation de proposer au salarié le bénéfice d’un dispositif assuré par France Travail dont la vocation de faciliter son retour à l’emploi : le Contrat de Sécurisation Professionnelle.
Les salariés faisant le choix de rentrer dans ce dispositif, bénéficient d’un accompagnement particulier par France Travail ainsi que d’une indemnisation spécifique.
Ce dispositif qui devait prendre fin au 31 décembre 2024, a fait récemment l’objet d’une prolongation jusqu’au 31 décembre 2025.