Voici les dernières informations que nous détenons concernant l’aide à l’embauche de jeune de – 26 ans et sur l’application prime Macron.
L’aide à l’embauche d’un jeune prend fin au 31 mai
Les entreprises qui décident d’embaucher des jeunes de moins de 26 ans (CDI ou CDD) d’au moins 3 mois peuvent bénéficier d’une aide d’un montant maximum de 4 000 €. Ceci sous certaines conditions,
Le montant de cette aide, qui est versée sur la première année, est alors déterminée en fonction de la durée du contrat et du temps de travail du salarié.
Attention : le bénéfice de cette aide n’est possible que pour les contrats signés jusqu’au 31 mai prochain.
Si vous envisagiez d’embaucher prochainement un jeune répondant à ces conditions, il peut être alors opportun d’anticiper cette embauche. Ainsi, le contrat doit débuter au maximum le lundi 31 mai et vous permettre alors de bénéficier de l’aide.
Appliquer la Prime Macron en 2021
Vous êtes nombreux à nous interroger pour savoir s’il est possible ou non de verser une prime « Macron ».
Le gouvernement a effectivement communiqué il y a plusieurs semaines qu’il serait possible de verser une prime exceptionnelle en 2021. Toutefois, les modalités pratiques n’ont néanmoins toujours pas été officialisées.
A ce jour, il n’est donc pas encore possible de verser cette prime.
Selon les informations dont nous disposons, cette prime devrait être rendue possible à travers un projet de loi. Celui-ci devrait être déposé d’ici cet été.
Il serait a priori possible de verser cette prime jusqu’à début 2022. Et le dispositif devrait être applicable rétroactivement pour les primes versées à partir du dépôt du projet de loi.
Rappelons que ce dispositif permet aux employeurs qui le souhaitent, de verser à leurs salariés une prime exceptionnelle qui est exonérée de cotisations sociales et d’impôt sur le revenu. Ceci, dans la limite de 1 000 € par salarié.
Le montant de cette prime pourrait être porté à la somme de 2 000 € par salarié dans 2 cas :
- (comme en 2020) si l’entreprise négocie et met en place un accord d’intéressement,
- (nouveauté 2021) si la branche professionnelle ou à défaut l’entreprise négocie une revalorisation des conditions de travail des salariés dits « travailleurs de la 2ème ligne ».