La conjoncture du bâtiment en Vendée est marquée par des défis persistants dans le secteur résidentiel, mais des opportunités demeurent. On vous dit tout dans cet article.

Un climat d’affaires sous pression

En septembre 2024, le secteur du bâtiment en Vendée, comme dans le reste de la France, est confronté à une baisse de l’indicateur de climat des affaires, qui atteint son niveau moyen de long terme (100). Les chefs d’entreprise expriment des inquiétudes liées à un ralentissement de l’activité. Cette tendance s’accompagne d’un repli des carnets de commandes, principalement en raison de la faible demande dans le secteur du logement neuf. L’indicateur synthétique a chuté légèrement à 99,8 en septembre, contre 100,6 en août.

 

Une crise du logement neuf persistante

Le marché du logement neuf continue de traverser une période difficile en 2024, marquée par une baisse significative des mises en chantier. À l’échelle nationale, les mises en chantier ont chuté de plus de 20 % à la fin de l’année 2023, et cette tendance se poursuit.

En Vendée, cette crise affecte directement les perspectives des promoteurs immobiliers et des constructeurs, notamment en raison de la baisse des ventes et du nombre de permis délivrés. L’effondrement des ventes dans l’immobilier individuel, ainsi que dans la promotion immobilière, freine les nouvelles constructions, impactant directement les entreprises du bâtiment locales.

 

Des opportunités dans le non-résidentiel et la rénovation énergétique

Malgré cette morosité, certaines niches résistent mieux à la crise. Le segment du non-résidentiel (bâtiments publics, infrastructures hôtelières) présente quelques signes positifs. Les surfaces de bâtiments administratifs et hôteliers, par exemple, connaissent une hausse modérée, permettant aux entreprises spécialisées dans ces secteurs de maintenir un certain dynamisme. Toutefois, les programmes de rénovation énergétique, autrefois moteurs de la croissance, montrent des signes d’essoufflement en 2024. Les investissements dans ce domaine, tant dans le résidentiel que dans le non-résidentiel, ralentissent, ce qui risque de peser sur l’activité des artisans et entreprises intervenant dans l’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments.

 

En résumé…

En somme, la conjoncture du bâtiment en Vendée, en septembre 2024, est marquée par des défis persistants dans le secteur résidentiel neuf, mais des opportunités demeurent dans le non-résidentiel, notamment dans les infrastructures publiques et hôtelières. Le secteur devra probablement compter sur ces niches pour compenser les difficultés rencontrées dans le logement.

 

Rédigé par notre Expert Cerfrance ✏️